Juin 2014
Dans l’antiquité, les hommes savaient que les animaux étaient précieux pour leur survie.
Certaines de leurs civilisations antiques les divinisaient, d’autres les considéraient comme compagnons
ou simples instruments de chasse ; pour d’autres encore, les animaux domestiqués étaient considérés utiles pour leur force,
tels les bovins qui participaient à l’activité paysanne.
Mais en temps de guerre, ces animaux de ferme rejoignaient souvent leurs semblables qui suivaient les armées.
C’est ainsi que bon nombre mourrait alors sous le glaive ou les flèches de la folie des hommes égarés dans des guerres impitoyables. Pourtant, l’histoire montre que nos animaux domestiques ont contribué pleinement à construire l’humanité.
Nos sociétés d’aujourd’hui semblent avoir oublié cette contribution.
Force est de constater que l’animal, quel qu’il soit, n’est pas respecté en tant qu’être vivant. Tous les jours, sur les réseaux sociaux, les images les plus abominables sont diffusées. Qui n’a pas vu et entendu les cris de ce chiot brûlé vif ?
Qui n’a pas vu et ressenti toute la peur et la souffrance dans le regard de ce chien, tué parce qu’une religion dictée par des hommes a déclaré que tous les chiens étaient impurs ?
Même dans nos contrées, il y a une litanie d’histoires horribles de tortures et de maltraitances plus abjectes les unes
que les autres.
Nous ne pouvons accepter que des hommes et des femmes puissent ainsi commettre de tels actes et ne
pas être sévèrement punis.
Alors des voix connues et anonymes se sont faites entendre. Elles ont combattu et ont partiellement gagné en obtenant de nos élus un statut conférant à nos animaux de ne plus être considérés comme des objets.
Mais cette victoire ne sera totale que lorsque maltraitants et assassins d’animaux seront considérés et
jugés comme des criminels.
Le mot « maltraitance » ne se résume pas toujours dans les cas de tortures sur l’animal.
Ainsi, la maltraitance est attribuée à l’individu qui abandonne son animal sur l’aire d’une autoroute ou qui l’attache à un arbre ;
à l’individu qui abandonne son animal attaché aux grilles du refuge, dans la rue la veille de son départ en vacances.
Personnellement, s’il m’était donné le pouvoir de juger de tels actes, il s’en suivrait une action immédiate en pénal.
Pendant ce temps, les refuges de tous côtés, pleins à craquer, lancent des appels à l’aide.
Chaque jour des abandonneurs se présentent à leurs portes en traînant derrière eux leurs compagnons apeurés au bout de leur laisse. A ce propos, sachez, vous les abandonneurs, que personne n’est dupe quand vous expliquez, votre minuscule York
dans vos bras, que vous devez l’abandonner parce que vous déménagez dans un appartement !
Sommes-nous si peu estimables, nous les bénévoles, pour que vous puissiez persévérer à nous raconter de telles sornettes ?!
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Pendant ce temps, à Sans Collier Provence …
En ces périodes difficiles, bon nombre de refuges ne peuvent survivre que grâce à la générosité de toutes les personnes ayant
à cœur la défense des animaux. Malheureusement, les dons si précieux et les adoptants sont rares pour ne pas dire
inexistants, surtout en cette période estivale.
Aussi, afin de faire connaître nos protégés à d’éventuels adoptants, de récolter nourritures et dons,
plusieurs de nos bénévoles ont décidé d’agir en installant des opérations en faveur de nos protégés.
Journées consacrées aux dons :
Saluons l’admirable initiative de Dominique et Jacky qui le 13 juin, ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour attirer
les visiteurs vers le stand, installé chez BOTANIC à Sainte Maxime.
Une journée longue qui s’est soldée par un franc succès.
Sans oublier l’opération caddy devant le supermarché de Garéoult qui a dépassé tous nos prévisions.
Grâce à nos chers bénévoles, le refuge a ainsi pu récolter assez de nourriture pour les 2 mois à venir.
Des travaux au refuge :
Merci á Bernard et à Alain d’avoir monté le nouvel abri du refuge.
Grâce à un généreux donateur, les couvertures sales des chiens jusqu’alors regroupées à l’extérieur, seront entreposées dans cet abri; ainsi, plus de crainte de voir l’humidité et la moisissure s’installer et les souiller. Violette pourra les laver au fur et à mesure et nos chiens auront ainsi des couvertures des plus saines.
Ce nouvel abri constitue aussi une place de choix pour caser les outils de nos bricoleurs.
Les tables servant à préparer les gamelles étant à découvert, les bénévoles devaient faire face au mauvais temps
comme au soleil brûlant pour la préparation de la nourriture de nos protégés. Grâce à Agnès et à sa famille ainsi qu'à
Bernard et Alain, les repas seront préparés maintenant à l’intérieur d’un abri confortable.
Malheureusement, peu d’adoptions en ce mois de Juin.
Nous avons le plaisir de vous annoncer que les chiens ci-dessous ont trouvé de très bonnes familles à aimer.
RAMBAK
LILY
CHOUCHOU
INA
PADNOM
BOBBY
GUAPA
THEO
Quant à FINN,
sa nouvelle famille allemande n’a pas hésité à faire de nombreux kilomètres pour venir le chercher.
FIDJI
jeune et adorable malinois mais présentant des problèmes de comportement,
découvre lui aussi le beau pays de Goethe chez une comportementaliste, connaisseuse de la race,
qui va l’aider à corriger tous ses défauts afin qu’il devienne le bon gros toutou qu’il est en réalité.
En cette période difficile, nos amis allemands, leurs refuges saturés par trop d’abandons,
ont dû renoncer à prendre quelques-uns de nos amis à quatre pattes.
Chers amis, la vie de nos protégés est entre vos mains.
La compassion, le dévouement envers eux et la cause que nous défendons ne doivent en aucun être relâchés.
Sans vos dons, votre soutien, le refuge ne pourra jamais faire face à toutes les promesses que nous nous sommes engagés à tenir face à ces malheureux chiens qui peuplent aujourd’hui le refuge et face à ceux qui attendent en fourrière.
En leur trouvant des adoptants, vous leur sauvez la vie.
En offrant de votre temps, vous leur accordez un sursis.
En donnant des vivres, des dons en numéraire, des couvertures, vous leur redonnez vie !
Merci à vous d’être à nos côtés !
Merci à vous de ne pas les oublier!
Merci de ne pas les abandonner !
A très bientôt dans la petite chronique de Sans Collier Provence…